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Certaines personnes, mêmes des personnes intelligentes , disent que
la violence peut être belle.Je ne comprends pas parce qu'il n'y a
que de beaux instants et de tels instants ne sont jamais beaux pour moi." Andy Warhol "On n'imagine pas le nombre de personnes qui accrocheraient chez elles le tableau de la chaise électrique,surtout si les coloris de la toile s'harmonisent avec les rideaux." Andy Warhol |
BIG ELECTRIC CHAIR , sérigraphie et acrylique
sur toile.
A partir d'une photographie sérigraphiée,Andy Warhol imprime sur
sa toile une image haissable de la société américaine.
faire de la chaise électrique, objet de torture et de mort, un tableau-affiche
aux couleurs complémentaires est une véritable gageure.C'est pourtant
une dénonciation soft et pleine d'ambiguité qui laisse perplexe.
REVENIR
A LA GALERIE
La Chaise
électrique fait partie d'une série de tableaux sur La Mort .La
peinture "129 die in jet" introduisit cette série.Des catastrophes
aériennes,des accidents de voitures,des empoisonnements et la chaise
électrique en fournissent les motifs.Ceux-ci reflettaient l'envers de
"l'American way of life" que Warhol avait représenté
dans ses tableaux sur la consommation et le luxe.Ces oeuvres de la nouvelle
veine témoignent aussi d'une singulière affinité de l'artiste
avec la mort.Ses paroles " Je me suis aperçu que tout ce que je
faisais avec un rapport avec la mort " sont souvent citées.Werner
Spies croit pouvoir en déduire que "l'essentiel n'est pas le jeu
des clichés qui a donné lieu aux représentations stéréotypées
les plus fortes de Warhol , ni la critique de la consommation qui tourne la
crédulité en dérision : l'essentiel est la recherche d'une
trangression de ce qui nous assaille , matériellement illimité
et oppressant à force de répétition.Voilà ce qu'expriment
les stars et produits de consommation.Et non pas le mythe Monroe qui se nourrit
de la mort.Ce qui poussa Marilyn Monroe à se tuer , c'était justement
ce baiser adressé au monde entier que Warhol a immortalisé , son
obligation de rester à jamais une immuable marque déposée."
A lire :
Warhol par Klaus Honnef - édition Taschen